BRAVE M-ec Chapitre 3 "Le collégue"
Dans le vestiaire, BRAVE M-ec sortit son uniforme de l'armoire en acier gris, il était super souriant " Tout va bien les gars ? ", " Moi ça va nickelle ". Il frappa dans la main de son binôme qui venait d'arriver, celui-ci toujours en retard, lui mit la main au cul, " hey fait pas ta pédale ".
L'ambiance était joyeuse dans la ruche, sauf que c'était une ruche de frôlons, ici pas de miel, juste créateur d'ordre à coup de tonfa. Il passa le pouce sur le logo de sa veste, justement le frôlons, rapide et violent ... Ça allait être une belle manif, "La retraite ! Vous allez vite la sonner la retraite !" Dit un autre collègue en tapant de sa matraque dans la paume de sa main. On aurait dit qu'il y écrivait son destin ...
BRAVE M-ec 1 conduisait la moto , son collégues à l'arriére jouait de la matraque , desfois il ete un peu jaloux , heureusement , il pouvait s'arrêter et participer aux matraquages.
Ce jour-là, il allait se produire quelque chose d'inhabituel ...
Ils venaient de mater une bande de jeunes qui n'avaient rien fait, si ce n'est d'être ce qu'ils étaient et ça, c'est insupportable ... Lâchage total ...
Il repartait maintenant sur une autre scène, c'est là que ça se produisit ...
Tandis qu'il pilotait l'engin, il sentit son collègue à l'arrière, bien collé contre lui ... Plus qu'habituellement ... Avoir ... Une ... Érection ...
Il sentait bien cette barre collée contre ses fesses ... Bon une érection cela arrive surtout que lors de la précédente interpellation, les allusions au sexe n'avait pas manqué " je vais t'emmener au post, je vais te sodo" , " quand t'auras ma bite dans la bouche, tu racontera moins de connerie " ...
Mais il sentit son collègue l'entouré plus tendrement que d'habitude ???
Il fut gêné ... Que faire ? Son corps répondit à sa place lui aussi, il avait une érection.
Une érection ! Il ne pouvait pas être homo, il faisait partie de la bande qui déteste les homos, les Arabes, les noirs, les Chinois, les communistes, les étudiants. Donc il ne pouvait pas être homo, non ! C'était sans doute dû au plaisir du matraquage, à la joie des courses-poursuites.
Finalement, réfléchit-il, cela lui arrivait souvent, il n'y avait rien d'exceptionnel.
À suivre ...
Marie n'en revenait pas " Ce n'est pas possible ". Elle faisait défiler les photos avec son doigt dans un sens puis dans un autre ... " Ce n'est pas possible, il ne peut pas être con à ce point ". Elle agrandit une photo particulièrement salasse, et là, elle vit sur le brassard le n° RIO ...
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© jeanne cœur de pierre luninet l'Ambigu-e